Saint Seiya : qui est le mystérieux 6e Chevalier de Bronze oublié par l’histoire ?

S’il y a bien un anime qui a marqué des générations de fans depuis les années 1980, c’est Les Chevaliers du Zodiaque, aussi connu sous son nom original Saint Seiya. L’œuvre culte de Masami Kurumada raconte le destin héroïque de cinq orphelins japonais — Seiya, Shiryu, Hyoga, Shun et Ikki — devenus des guerriers légendaires revêtant les armures de Bronze pour protéger Athéna, la déesse de la guerre et de la sagesse, réincarnée sur Terre.

Mais ce que beaucoup ignorent, c’est qu’un sixième chevalier de Bronze aurait pu rejoindre le groupe principal, avec une histoire tout aussi fascinante… voire tragique. Son nom ? Mei, le Chevalier de la Chevelure de Bérénice.

Un chevalier caché… dans les romans officiels

C’est dans les deux romans Saint Seiya: Gigantomachia, écrits par Masami Kurumada et Tatsuya Hamazaki et publiés en 2002 chez Shueisha, que Mei fait sa première apparition. Ces romans, considérés comme officiels, s’insèrent entre les arcs Poséidon et Hadès de la trame principale. On y découvre une nouvelle menace divine : Typhon, dieu destructeur issu de la mythologie grecque, prêt à se réveiller grâce à un culte de géants déterminés à plonger le monde dans le chaos.

Face à ce péril inédit, Saori Kido (alias Athéna) décide de se rendre en Sicile accompagnée de ses cinq fidèles chevaliers de Bronze. C’est là qu’entre en jeu Mei, un autre orphelin formé pour devenir chevalier sacré, tout comme ses compagnons. Il a lui aussi été envoyé à l’étranger, en Sicile précisément, pour suivre un entraînement rigoureux sous la tutelle d’un mentor redouté : Deathmask, le Chevalier d’Or du Cancer.

Pourquoi Mei est-il resté dans l’ombre ?

Contrairement à Seiya et aux autres qui sont revenus au Japon pour participer au tournoi des Galaxian Wars, Mei est resté en Italie, loin de la lumière et des grandes batailles du récit principal. Ce choix scénaristique — volontaire — explique pourquoi il est absent dans les arcs du Sanctuaire, de Poséidon ou d’Hadès. Mais ce n’est pas un oubli : Mei joue un rôle crucial dans l’histoire racontée par Gigantomachia.

Un destin héroïque et tragique

Dans le combat contre Typhon, Mei révèle tout son potentiel. Il fait preuve d’un courage immense et d’une loyauté sans faille envers Athéna. Mais ce qui le distingue véritablement, c’est le sacrifice ultime qu’il accepte de faire pour sauver le monde. Face à la puissance colossale de Typhon, Mei n’a pas d’autre choix que de se sacrifier en l’enfermant au cœur de l’Etna, là même où le dieu avait été scellé autrefois. Un acte de bravoure passé sous silence dans l’anime, mais qui fait de lui un héros méconnu et profondément touchant.

 Mei, le 6e chevalier qu’on aurait voulu voir à l’écran

Si Saint Seiya a conquis le cœur de millions de fans à travers le monde avec ses affrontements épiques et ses valeurs de courage, d’amitié et de sacrifice, l’histoire de Mei rappelle que l’univers de Kurumada est bien plus vaste qu’on ne l’imagine. En tant que Chevalier de Bronze légitime, Mei mérite une place à part entière parmi les héros du Zodiaque. Son absence dans l’anime laisse un vide, mais les fans les plus passionnés peuvent désormais redécouvrir son parcours dans les romans Gigantomachia.