Clair Obscur Expedition 33 Ce jeu qui m’a rappelé pourquoi j’aime tant jouer

Expedition 33  Ce jeu qui m’a rappelé pourquoi j’aime tant jouer

Il y a des jeux qu’on apprécie. Et puis il y a ceux qui vous prennent par la main, par le cœur, et ne vous lâchent plus. Expedition 33 fait partie de ceux-là. Un de ces jeux rares, inattendus, qui surgissent dans un paysage vidéoludique trop souvent formaté, et qui viennent raviver cette étincelle qu’on croyait éteinte. Pour la première fois depuis des années, j’ai ressenti à nouveau ce frisson. Celui que je ressentais en jouant à Halo, Skies of Arcadia ou Zelda. Celui d’une aventure sincère, faite avec amour.

Une musique qui parle à l’âme

Dès les premiers instants, j’ai su que j’étais face à quelque chose de spécial. La bande-son m’a tout de suite happé. Pas juste agréable : émouvante, poignante, vibrante. Chaque thème m’a transporté ailleurs, comme si les notes avaient été écrites pour accompagner mon propre voyage intérieur. La musique de Expedition 33, c’est plus qu’un habillage : c’est une narration à part entière. Elle m’a fait rêver, frissonner, parfois même verser une larme. Et ça, aujourd’hui, c’est devenu trop rare.

Tour par tour ? Oui, mais pas figé

Je ne suis pas un grand amateur de gameplay au tour par tour, et pourtant… J’ai été bluffé. Les développeurs ont réussi à injecter une vraie énergie dans chaque combat. Grâce aux mécaniques de défense, d’esquive, aux styles variés de chaque personnage, on est constamment en mouvement, en réflexion. Il y a une tension, une intensité qui m’ont maintenu engagé jusqu’au bout. C’est du tour par tour, oui mais vivant, intelligent, et jamais ennuyeux.

 Beauté, lenteur… mais émotion

Il y a bien quelques moments un peu longs, il faut l’admettre. Des séquences qui s’étirent, où le rythme ralentit. Mais étonnamment, je ne les ai pas ressenties comme des défauts. Plutôt comme des respirations. Des pauses nécessaires pour contempler des paysages magnifiques, laisser infuser l’histoire, ou simplement apprécier l’univers. Et quel univers ! Riche, poétique, touchant. On sent que derrière chaque lieu, chaque dialogue, il y a une intention sincère.

Un jeu qui a une âme

C’est peut-être ce qui m’a le plus marqué. Expedition 33 a une âme. Une vraie. Ce n’est pas un produit marketing. C’est une œuvre pensée, soignée, aimée. On sent la passion de ceux qui l’ont créé, leur envie de raconter quelque chose, de faire vivre une aventure mémorable. À une époque où trop de jeux semblent construits pour cocher des cases et vendre des skins, celui-ci m’a rappelé que le jeu vidéo, à la base, c’est une histoire de cœur.

Conclusion

Expedition 33 ne sera peut-être pas le jeu de l’année pour tout le monde. Mais pour moi, c’est un coup de cœur. Un retour à l’essentiel. Il m’a rappelé pourquoi je suis tombé amoureux du jeu vidéo, à une époque où l’on jouait pour vivre une aventure, pas pour grind un passe de combat.

 Un jeu rare, sincère, vibrant. Une lettre d’amour au jeu vidéo solo, telle qu’on en voit trop peu aujourd’hui.

Note : 9/10 – Coup de cœur absolu