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Nous étions à la PGW 2025

today03/11/2025 26

Arrière-plan
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Cette année, j’ai eu la chance de vivre ma première Paris Games Week et je dois avouer que l’expérience a largement dépassé mes attentes. Beaucoup de visiteurs plus expérimentés semblaient un peu déçus par cette édition, mais pour moi, c’était une immersion totale dans un univers que je découvrais pour la première fois, et chaque moment passé dans le salon m’a enthousiasmé. Entre les nouvelles sorties, les démos exclusives et les rencontres avec des créateurs et passionnés, j’ai pu me plonger dans l’ambiance unique qui fait la réputation de la PGW.

Dès l’entrée, l’énergie du salon était palpable. Les allées grouillaient de visiteurs, chacun pressé de découvrir les dernières nouveautés ou de replonger dans la nostalgie des consoles rétro. La première chose que j’ai faite, c’est me diriger vers les démos des jeux les plus attendus. J’ai commencé par Onimusha: Way of the Sword, un titre qui m’intriguait énormément. Dès les premières minutes de jeu, j’ai été frappé par la qualité des combats et la précision du gameplay. Les sensations sont fluides, les enchaînements de coups satisfaisants et les mécaniques de jeu, tout en restant classiques, offrent une vraie profondeur stratégique. Même si certains visiteurs ont trouvé que le jeu manquait de nouveautés par rapport aux précédents opus, pour moi, c’était un vrai plaisir de redécouvrir cette licence mythique sous un nouvel angle. Après, j’ai eu l’occasion de tester Nioh 3, un autre titre très attendu par la communauté. Ici, le défi est immédiatement ressenti : les combats sont exigeants, la coordination et la réactivité indispensables, et les nouveautés apportées à la série promettent des heures de défis intenses. J’ai pris beaucoup de plaisir à explorer le gameplay et à découvrir comment les développeurs avaient réussi à enrichir l’expérience sans dénaturer l’identité de la série. Ces deux démos ont vraiment été le point d’orgue de ma journée, mêlant adrénaline et curiosité.

J’ai aussi pris le temps de parcourir les différents stands, de Ubisoft à Capcom, en passant par Xbox, Bandai Namco, et même la Fnac, qui présentait Ghost of Yotei, jeu que nous avons déja testé ici. Chaque stand avait son identité propre, son ambiance, et proposait des activités et démos différentes. Chez Ubisoft, j’ai pu voir de près les prochaines nouveautés et sentir l’investissement des équipes dans leurs univers. Chez Capcom, c’était l’occasion de revivre des classiques et de découvrir les nouvelles sorties. Xbox offrait une expérience plus immersive avec des sessions de gameplay plus longues et des installations spectaculaires, tandis que Bandai Namco permettait de tester des titres variés et colorés, parfaits pour tous les types de joueurs. Cette variété m’a vraiment permis de ressentir toute l’ampleur du monde du jeu vidéo, du blockbuster moderne au titre plus intimiste.

Un autre point fort de mon passage à la PGW a été la rencontre avec l’histoire et le rétrogaming. L’association MO5 tenait un stand magnifique où étaient exposées des consoles et des bornes d’arcade d’époque. Pour quelqu’un comme moi, qui n’avait jamais assisté à la PGW, c’était fascinant de voir l’évolution du jeu vidéo, depuis les pixels d’antan jusqu’aux graphismes ultra détaillés d’aujourd’hui. J’ai pu manipuler des machines qui ont marqué l’histoire du gaming, comprendre leur fonctionnement et ressentir la nostalgie qui émane de chaque écran, chaque joystick, chaque bouton. C’est ce mélange de modernité et de patrimoine qui rend la PGW si particulière et si riche.

Au-delà des jeux et des stands, ce qui a rendu cette journée vraiment mémorable, ce sont les rencontres avec des créateurs et des passionnés. J’ai eu l’opportunité de discuter avec Conkerax, Marcus, Mr. Garcin, Florent Gorges, et Chef Peper, des personnalités du monde du jeu vidéo et du retrogaming. Chacun de ces échanges a été enrichissant : conseils sur le jeu, anecdotes sur leurs carrières et leurs projets, discussions sur l’industrie et ses évolutions… Ces moments ont ajouté une dimension humaine à mon expérience, me permettant de comprendre que la PGW n’est pas seulement un salon, mais une communauté vivante de passionnés.

Et comme si cela ne suffisait pas, j’ai également croisé plusieurs abonnés et fans. Pouvoir échanger avec eux, partager nos impressions sur les jeux testés, nos coups de cœur et nos souvenirs, c’était vraiment sympa. Ces rencontres, parfois brèves, parfois plus longues, ont renforcé ce sentiment d’appartenance à une grande famille de joueurs, un élément qui fait toute la différence lorsqu’on assiste à un événement de cette ampleur pour la première fois.

En arpentant les allées, j’ai aussi pris le temps d’observer l’organisation du salon. La gestion des flux de visiteurs, la mise en place des zones de démonstration, les espaces pour les interviews et les conférences… tout était pensé pour offrir une expérience complète et fluide malgré la densité de visiteurs. Bien sûr, il y a toujours des moments de queue ou des passages très fréquentés, mais cela fait partie du charme et de l’énergie de la PGW. On sent que chaque détail est pensé pour que les visiteurs vivent quelque chose de spécial, et c’est ce qui m’a marqué.

En sortant du salon, je me suis rendu compte que cette première PGW avait été bien plus qu’une simple visite. C’était une plongée dans le passé et le futur du jeu vidéo, une occasion de tester des titres incroyables, de rencontrer des créateurs inspirants, et de partager des moments avec d’autres passionnés. Même si certains habitués ont trouvé cette édition moins impressionnante que d’autres, pour moi, c’était une révélation. La variété des jeux, la qualité des démonstrations, le côté immersif des stands, et surtout les rencontres humaines, ont rendu cette expérience inoubliable.

 

Je repars avec le sentiment d’avoir découvert un monde plus vaste que ce que je pouvais imaginer, où chaque stand raconte une histoire, chaque jeu une aventure, et chaque rencontre une passion. La Paris Games Week, pour ma première fois, a été une véritable immersion dans ce que le jeu vidéo a de meilleur à offrir : la créativité, la communauté et l’émotion. J’ai déjà hâte de revenir, avec plus d’expérience cette fois, mais surtout avec la même curiosité et le même enthousiasme.

En résumé, ma première PGW a été un mélange parfait de découvertes, de nostalgie et de rencontres. Entre les démos de Onimusha: Way of the Sword et Nioh 3, la diversité des stands, la plongée dans le rétrogaming avec MO5, et les échanges avec Conkérax, Marcus, Mr. Garcin, Florent Gorges, Chef Peper et de nombreux abonnés, j’ai vécu une expérience riche et complète. Et même si d’autres ont été déçus, pour moi, c’était un vrai coup de cœur, une expérience qui restera gravée dans ma mémoire comme ma première véritable immersion au cœur de l’univers du jeu vidéo.

Écrit par: Warmelin

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